Portée par les plans France Relance et France 2030, la réindustrialisation française, inscrite dans l’objectif global d’accélération de la transition écologique, mise sur l’émergence de talents grâce aux formations et à l’excellence des écosystèmes d’enseignement supérieur, de recherche et d’innovation. Un contexte dans lequel les formations d’ingénieur par apprentissage tirent largement leur épingle du jeu. Confirmation avec Cendrine Gatumel, responsable de la filière de formation d’ingénieurs par la voie de l’alternance à IMT Mines Albi, et Isabelle Vachulka, responsable de la formation en entreprise pour cette filière de formation.

Vers une industrie décarbonée, transformée et numérisée

Présentés à un an d’intervalle en 2020 et 2021, les plans France Relance et France 2030 portent pour l’industrie française la même ambition : rattraper le retard dans certains secteurs historiques, développer la compétitivité, accélérer l’émergence des technologies d’avenir et favoriser l’emploi, en particulier des jeunes. En outre, France 2030, articulé autour de priorités nationales dont le développement de l’hydrogène vert et des énergies renouvelables, la décarbonation de l’industrie, les technologies numériques ou encore le spatial, s’inscrit dans la dynamique européenne à l’œuvre depuis la crise sanitaire avec l’adoption du plan de Relance européen. D’où la nécessité de disposer, tout en haut de la feuille de route, de formations attractives et de qualité en phase avec les priorités nationales pour apporter des réponses aux grands défis de demain et aux besoins futurs de la société.

Des formations en adéquation avec les priorités de France 2030

Une nécessité bien comprise par les écoles de l’Institut Mines-Télécom et de son réseau. « « Notre formation d’ingénieurs a été repensée pour être en adéquation avec les priorités de France 2030 et répondre à l’ensemble des objectifs de la réindustrialisation », confirme Isabelle Vachulka, responsable de la formation en entreprise pour la filière de formation d’ingénieurs par la voie de l’alternance à IMT Mines Albi. Exemple avec les trois options associées à la formation d’ingénieur généraliste de l’école : Énergies renouvelables, production et constructions durables, Procédés et processus pharmaceutiques, agroalimentaires et cosmétiques et Matériaux et procédés avancés pour les transports de demain, toutes ouvertes à l’alternance, particulièrement adaptée aux attendus de la réindustrialisation. « Le cœur du développement de l’industrie, c’est un outil de production efficient, des infrastructures adaptées et des collaborateurs compétents. Comment y parvient-on ? Notamment grâce à la connaissance des dispositifs industriels et des expériences humaines et c’est ce que permet l’apprentissage, explique Cendrine Gatumel, responsable de la filière de formation d’ingénieurs par la voie de l’alternance à IMT Mines Albi.

 « L’ingénieur apprenti se forme au plus près des réalités industrielles et quand il est diplômé, son expérience est vraiment un plus » 

Cendrine Gatumel, responsable de la filière de formation d’ingénieurs par la voie de l’alternance à IMT Mines Albi

La diversité des profils d’ingénieurs et la dynamisation des territoires

Autre atout de l’apprentissage : il donne accès aux études supérieures à une population élargie, notamment grâce au financement. « Cela contribue grandement à augmenter le nombre d’ingénieurs que l’on peut former, poursuit Cendrine Gatumel. L’apprentissage favorise une plus grande diversité des profils d’ingénieurs – certains ayant déjà un bagage technique – et permet aussi de dynamiser les territoires industriels éloignés des grandes agglomérations comme l’industrie pharmaceutique par exemple. Les jeunes apprentis issus de ces territoires-là peuvent s’y former, y rester et s’y investir plus tard. »
Sans omettre les dimensions européenne et internationale favorables elles aussi au recrutement puisque le dispositif associé au développement d’une industrie européenne permet aujourd’hui aux ingénieurs apprentis de se former dans des entreprises à l’étranger – dans la même idée, le dispositif Erasmus est ouvert aux alternants – et que les primo-entrants en France ont la possibilité d’accéder à une formation par apprentissage.

Des compétences et des savoir-être recherchés par les industriels

Pour les deux responsables d’IMT Mines Albi, il ne fait donc aucun doute que l’alternance est aujourd’hui un levier puissant de la réindustrialisation française. « « La formation en alternance permet d’effacer la frontière entre les milieux académique et industriel. Les jeunes sont ancrés dans une certaine réalité de terrain – industrielle, géographique et humaine – avec une formation en lien avec les objectifs de réindustrialisation, ce qui répond parfaitement à l’ambition de France 2030 », insiste Cendrine Gatumel. «L’alternance contribue au déploiement de l’innovation au sein de l’industrie avec de jeunes apprentis qui développent de vraies capacités d’adaptation, de transfert et de performance. Autant de savoir-être nécessaires à la France industrielle de demain », renchérit Isabelle Vachulka.
Dernier rappel à l’attention des ingénieurs de demain : les écoles de l’IMT et de son réseau leur proposent 28 formations par apprentissage.

 « L’alternance permet de déployer l’innovation au sein de l’industrie » 

Isabelle Vachulka, responsable de la formation en entreprise pour la même filière de formation à IMT Mines Albi

email_8671621

Dépôt du dossier de candidature unique en ligne pour une ou plusieurs formations du 1er février au 12 mars compris !