Initiée à la rentrée 2021, la réforme des Licences Professionnelles devenus BUT (Bachelor universitaire de technologie) en 3 ans livrera ses premières promotions en 2024. Un nouveau diplôme qui trouvera un prolongement adapté et pertinent dans une formation d’ingénieur par apprentissage dans les écoles de l’IMT et de son réseau. Confirmation et explications avec Jean-Luc Caenen, responsable des formations d’ingénieurs par apprentissage à IMT Nord Europe.

Le BUT formalise une année de formation supplémentaire après le DUT

Selon le cahier des charges général des formations d’ingénieur par apprentissage, le recrutement est ouvert au niveau bac + 2 et de fait confirme Jean-Luc Caenen, responsable des formations d’ingénieurs par apprentissage à IMT Nord Europe, « un nombre significatif d’élèves de 2e année de DUT ont franchi encore en septembre 2022 les barres d’admission avec succès et ont été admis dans nos écoles ». Des profils qui ne représentent cependant pas la totalité des candidats. « Avant la réforme, après les deux années du DUT donc, des élèves enchaînaient déjà avec une licence pro ou une classe préparatoire ATS (Adaptation Technicien Supérieur) avant de se porter candidats pour intégrer une école d’ingénieurs. Le schéma bac + 3 n’est donc pas nouveau. »
La troisième et dernière année du Bachelor universitaire de technologie formalise donc et valide désormais l’année supplémentaire effectuée auparavant par une partie des titulaires d’un DUT avant de postuler auprès d’une école d’ingénieurs. Les prochains diplômés BUT ont donc, comme d’autres candidats issus des classes préparatoires aux grandes écoles et des cursus universitaires de licence, tout intérêt et la légitimité pour déposer leurs candidatures à nos formations d’ingénieur par apprentissage. Les élèves en fin de 2eme année de BUT sont aussi tout à fait éligibles à nos formations si la qualité de leur parcours et leurs résultats le justifie.

Prérequis : une spécialité identifiée et un projet professionnel réfléchi

Mais s’il est tout à fait pertinent d’intégrer une école d’ingénieurs à bac + 3 – BUT en poche à la prochaine rentrée -, cela ne saurait être suffisant s’agissant d’une formation par apprentissage prévient néanmoins Jean-Luc Caenen.

« Quel que soit le niveau d’études atteint avec des résultats probants, les formations par apprentissage sont destinées aux élèves qui ont poussé la réflexion sur leur projet professionnel. 

L’alternance école/entreprise exige une réflexion sur le domaine, sur les entreprises et sur les missions qui motivent l’élève. Par exemple, le génie industriel, une spécialité d’IMT Nord Europe, est un domaine très vaste qui couvre l’organisation de la production, la maintenance, la qualité, la logistique…. Quel secteur intéresse vraiment l’élève ? C’est la question à laquelle il doit répondre et c’est valable pour l’ensemble des spécialités des écoles de l’IMT et de son réseau et pour l’ensemble des candidats quels que soient leurs profils. Une spécialité identifiée et un projet professionnel réfléchi, voilà, avec une réelle motivation, les prérequis pour postuler et pour la réussite d’une formation d’ingénieur par apprentissage. »

L’organisation pédagogique des BUT, avec différents parcours au sein des mentions, des stages en entreprises, et une partie des élèves y découvrant déjà l’apprentissage sur 1 ou 2 ans, sont sans conteste des éléments positifs de construction de ces prérequis !

28 formations par apprentissage dans les écoles de l’IMT et de son réseau

Avis aux candidats qui se reconnaissent dans cette description, ils pourront dès le 1er février 2024 et jusqu’au 12 mars à minuit déposer leur dossier de candidature unique en ligne pour une ou plusieurs formations d’ingénieur généraliste ou de spécialité.

Au choix dans les écoles de l’IMT et de son réseau, 28 formations dans 10 domaines : Informatique Logiciels, Réseaux Systèmes Télécoms, Industries Technologies, Industrie pharmaceutique, Infrastructures ferroviaires, Électronique Photonique, Mécanique, Énergies, Bâtiment et enfin Matériaux. Les candidats retenus après les épreuves d’admissibilité (1) s’engageront pour un cursus de 3 ans assorti d’un contrat d’apprentissage et d’un statut de salarié.

« On est déjà dans le monde du travail et l’apprentissage est une expérience fondatrice par rapport à la formation.

Dans la dernière année du cursus de formation par apprentissage, le jeune se voit confier des missions d’ingénieur et très souvent, pour plus de la moitié des apprentis, il y a une embauche dans l’entreprise à la clé. La formation d’ingénieur par apprentissage, c’est non seulement une voie d’excellence mais un chemin sûr vers l’emploi. » complète Jean-Luc Caenen.

(1) informations et calendrier de la phase d’admissibilité – Rentrée Septembre 2024 – disponibles ici