Près de 75% des ingénieurs diplômés par apprentissage en activité professionnelle à la sortie de l’école, 90% de taux net d’emploi moins de six mois après l’obtention du diplôme : les chiffres de l’enquête insertion 2022 de la Conférence des grandes écoles (CGE) parlent d’eux-mêmes. Dans les écoles de l’IMT et de son réseau, le constat est identique : l’insertion professionnelle des apprentis ingénieurs diplômés est excellente. Confirmation avec Christophe Caux, responsable de la formation par apprentissage à SIGMA Clermont.

Apprenti ingénieur : une expérience professionnelle déterminante

C’est l’articulation essentielle des formations d’ingénieurs par apprentissage : l’alternance ; et cet enchaînement de sessions théoriques à l’école et sessions pratiques en entreprise pendant les trois ans du cursus s’avère vraiment “payant” une fois l’apprenti ingénieur diplômé sur le marché de l’emploi. Rapidité de première embauche, pourcentage de CDI et de cadres, niveau de rémunération, les valeurs sont les mêmes voire parfois supérieures de quelques points à celles des étudiants. Surtout, c’est l’expérience professionnelle acquise et la connaissance de l’entreprise donc du monde professionnel qui séduisent les recruteurs. « À la différence d’un étudiant qui viendra y effectuer un stage, le statut de l’apprenti ingénieur en entreprise est déjà celui d’un salarié, confirme Christophe Caux, responsable de la formation par apprentissage à SIGMA Clermont. Au-delà des missions techniques qui lui sont confiées, l’apprenti ingénieur est donc vraiment partie prenante de l’entreprise à laquelle il est lié par contrat. Qu’il s’agisse des activités de production, des échanges ou du management, ces trois ans d’expérience sont déterminants une fois l’apprenti ingénieur diplômé sur le marché de l’emploi. »

 

« L’apprenti ingénieur est vraiment partie prenante de l’entreprise »

Christophe Caux, responsable de la formation par apprentissage à SIGMA Clermont

Une formation théorique qui prend immédiatement du sens en entreprise

Autre atout indéniable des formations d’ingénieurs par apprentissage : la formation théorique dispensée par l’école prend immédiatement du sens en entreprise. « Ce que l’apprenti ingénieur apprend à l’école peut s’appliquer à l’entreprise et il le vérifie concrètement. Cette approche est aussi un plus indéniable des formations d’ingénieurs par apprentissage. » Passer ainsi de la théorie à la pratique et vice-versa favorise la montée en puissance des connaissances et des compétences de l’apprenti ingénieur sur la totalité du cursus. Et booste sa motivation. « On peut même dire que dans la dernière partie de sa formation, c’est déjà un ingénieur pour l’entreprise qui va lui confier la gestion de projets et/ou des missions d’encadrement. » D’où le grand attrait des apprentis ingénieurs tant pour les entreprises que pour les recruteurs qui associent, à juste titre, formation d’ingénieur par apprentissage à première expérience professionnelle réussie. D’ailleurs, selon les chiffres 2021 de la CGE (Conférence des grandes écoles), quatre apprentis ingénieurs diplômés sur dix se sont vus proposer une embauche par leur entreprise d’accueil.

Des profils recherchés par les recruteurs…

Toujours au rayon des atouts et pour compléter le profil de l’apprenti ingénieur : la mobilité internationale (huit semaines obligatoires, douze conseillées dans les formations d’ingénieurs par apprentissage). Une immersion dans un autre pays en Europe ou à l’international qui va permettre à l’apprenti ingénieur de découvrir une autre culture et une autre façon de travailler, d’améliorer ses compétences linguistiques et d’enrichir ses pratiques professionnelles. Très recherchée par les entreprises et les recruteurs, la mobilité internationale joue également en faveur de l’employabilité. « C’est aujourd’hui une donnée essentielle pour un grand nombre de secteurs professionnels et les apprentis ingénieurs peuvent la faire valoir en entreprise ou lors d’un entretien d’embauche. »

…et une conjoncture économique favorable

Enfin, l’insertion professionnelle des apprentis ingénieurs diplômés s’inscrit dans une conjoncture économique qui leur est favorable, ce qui ne se dément pas depuis plusieurs années. « Nous sommes une petite structure par rapport à d’autres écoles d’ingénieurs mais à titre d’exemple, chaque année, nos vingt-quatre apprentis ingénieurs décrochent un job dans les secteurs mécanique et génie industriel juste après leur diplomation. Depuis le démarrage des formations par apprentissage à SIGMA Clermont en 2005, nous n’avons jamais constaté de problème pour leur insertion professionnelle », conclut Christophe Caux.