Filière Numérique – Informatique et réseaux, développement logiciel, cybersécurité… des ingénieurs experts pour un secteur très en demande !

15/01/2024
Publié par : Celine
Catégorie : APPRENTISSAGE IMT , DÉBOUCHÉS , INGENIEUR , INSTITUT MINES TELECOM ,

Dans le catalogue des écoles de l’Institut Mines-Télécom et de son réseau, quatorze formations par apprentissage pour la filière “Numérique”. L’éventail des compétences recherchées dans un secteur où les enjeux induits par l’interconnexion et la mise à jour continue des systèmes d’information sont forts. Présentation et explications avec Rémy Rogacki, responsable des formations par apprentissage d’IMT Mines Alès, Marine Salaün, responsable adjointe des formations par apprentissage d’IMT Atlantique, et Cédric Dumas, responsable pédagogique de la formation Ingénierie logicielle d’IMT Atlantique.

« Ces jeunes professionnels ne cherchent pas un emploi, c’est le monde de l’emploi qui les recherche »

Rémy Rogacki, responsable des formations par apprentissage d’IMT Mines Alès

Des parcours de formation qui suivent l’évolution du numérique

« Le secteur du numérique (informatique) s’est beaucoup développé et beaucoup transformé avec la mise en œuvre de méthodes, de techniques, de processus de développement plus robustes, plus grands, plus rapides pour augmenter la qualité, réduire les problèmes… Les systèmes d’information et les logiciels sont devenus très complexes avec des parties, des sous-parties, des spécificités et le métier de développeur informatique a suivi cette évolution, commence Cédric Dumas, responsable pédagogique de la formation en Ingénierie logicielle d’IMT Atlantique. L’objectif de la formation Ingénierie logicielle (FIL) d’IMT Atlantique, c’est de former des ingénieurs capables de concevoir, de maîtriser, de faire évoluer les grands systèmes d’information et d’accompagner leur mise en œuvre dans le domaine des logiciels et des services. Elle englobe beaucoup de domaines de l’informatique – systèmes d’information, web, applications mobiles, serveurs, technologies dites cloud, architectures distribuées, méthode de conception agile, développement back-end et front-end – et couvre les technologies logicielles dans leur ensemble. » IMT Atlantique propose également une formation par apprentissage Informatique, Réseaux et télécommunications pour concevoir et développer des systèmes et des réseaux d’information et de communication.

Système et Réseaux et Développement logiciel : les deux métiers piliers

Articulation comparable à IMT Mines Alès où la formation Informatique et Réseaux propose, après une 1re année en tronc commun, deux parcours de spécialité : Système et Réseaux et Développement logiciel. « Après une 1re année dédiée aux fondements des principaux domaines de l’informatique et des réseaux : programmation, langage, compréhension des systèmes d’information, virtualisation des serveurs, protocoles, échanges et sécurité des réseaux, les spécialités des 2e et 3e années recouvrent les deux métiers piliers du domaine numérique », confirme Rémy Rogacki, responsable des formations par apprentissage. Soit au final un profil Ingénieur systèmes, expert en administration, maintien en conditions opérationnelles et sécurité des réseaux physiques et virtuels, soit un profil Ingénieur en développement logiciel, expert en création, évolution des systèmes applicatifs et systèmes d’information, au sein de démarches DevOps ou full stack, en incluant l’intelligence artificielle et les besoins en sécurité. Avec, à côté des enseignements scientifiques, une formation au management, à la conduite de projet, à l’animation d’une équipe, des méthodes essentielles à ces futurs ingénieurs cadres d’entreprise et que les apprentis expérimenteront en entreprise. « Pour devenir ingénieur, il faut qu’ils comprennent bien les mécanismes de l’entreprise et ses fonctionnements, renchérit Cédric Dumas. À IMT Atlantique, pour deux heures de science et de technologie, il y a une heure de sciences sociales et de gestion pour comprendre et analyser le monde des entreprises. » Sans omettre l’anglais et le sport qui permet de développer un certain nombre de compétences comme la coordination, le travail de groupe, le travail sur la résilience important pour le rythme école-entreprise des apprentis assez intense.

« Chaque candidat dispose d’au moins 2 offres d’apprentissage et le taux d’insertion en sortie d’école est très bon »

Marine Salaün, responsable adjointe des formations par apprentissage d’IMT Atlantique

Des entreprises et un marché de l’emploi très dynamiques

« Ces jeunes professionnels en apprentissage sont très appréciés par ceux qui les encadrent dans leur cursus et surtout par leurs futurs employeurs. Ils ne cherchent pas un emploi, c’est le monde de l’emploi qui les recherche », se réjouit Rémy Rogacki. « Les alternants de la FIL ne rencontrent aucun problème, déclare à son tour Marine Salaün, responsable adjointe des formations par apprentissage d’IMT Atlantique. Chaque candidat dispose d’au moins deux offres d’apprentissage et le taux d’insertion en sortie d’école est très bon. Les jeunes ingénieurs ont le choix dans un marché où il y a trois fois plus d’offres que de demandes – postes à l’étranger compris – avec tous les profils et toutes les tailles d’entreprises : éditeurs de logiciels, entreprises de services du numérique, sociétés de services informatiques… »

Et beaucoup d’autres car « en matière de formation et d’acquisition des compétences, l’apprentissage est vraiment un super mode de fonctionnement, confirme Renan Le Roux, ingénieur technico-commercial et maître d’apprentissage chez Dalkia, filiale d’EDF. C’est un partenariat gagnant-gagnant et il faut avoir conscience de la chance qui se présente pour les deux parties, l’alternant et l’entreprise. Et aussi pour les écoles qui ont le moyen, grâce à cette proximité avec les entreprises, d’ajuster leurs formations pour répondre aux demandes du monde industriel ».

Les étudiants candidats à une formation par apprentissage dans la filière “Numérique” ont donc tout intérêt à postuler à une ou plusieurs des quatorze formations des écoles de l’IMT et de son réseau pour s’engager dans un secteur professionnel où tous les feux sont au vert. À condition tient à ajouter Cédric Dumas pour conclure « de se libérer de l’autocensure qui les empêche parfois de franchir le pas alors que l’apprentissage présente beaucoup d’avantages dont le statut de salarié ». À bon entendeur…