Dans le catalogue des écoles de l’Institut Mines-Télécom et de son réseau, seize formations par apprentissage pour la filière “Industries et Nouvelles technologies”. Une filière à l’écoute de l’évolution du monde industriel et de l’avènement de l’industrie 4.0 qui a modifié et enrichi le domaine classique du génie industriel. Présentation et explications avec deux responsables des formations par apprentissage : Jean-Luc Caenen d’IMT Nord Europe et Christophe Caux de SIGMA Clermont.

«L’industrie 4.0 incorpore désormais beaucoup d’automatismes et d’informatique sur les aspects de pilotage et d’optimisation des systèmes»

Jean-Luc Caenen, responsable des formations par apprentissage à IMT Nord Europe

Une nouvelle génération d’usines connectées, robotisées et intelligentes

« L’industrie 4.0 animée par l’émergence de nouvelles technologies est un domaine très innovant et qui bouge beaucoup. Si on part du domaine classique du génie industriel de management des systèmes de production, l’industrie 4.0 incorpore désormais beaucoup d’automatismes et d’informatique sur les aspects de pilotage et d’optimisation des systèmes, explique Jean-Luc Caenen, responsable des formations par apprentissage à IMT Nord Europe. C’est pourquoi notre formation Génie industriel place au cœur du cursus l’innovation, primordiale aujourd’hui dans une démarche liée à l’amélioration continue des process, des conditions de travail des opérateurs et des performances de l’usine ou de l’entreprise. Une démarche où l’écoconception, le respect environnemental et l’impératif de non-gaspillage dans les systèmes de production sont aussi très présents. Autant de défis que doivent relever les ingénieurs d’aujourd’hui et de demain.»
Au programme, conceptions mécaniques, procédés de fabrication, pilotage de la production (flux, stocks, logistique…) et nouvelles technologies. «Notre proximité avec le monde industriel nous permet d’être à la pointe des évolutions induites par ces nouvelles technologies et de les intégrer dans nos formations dont la formation Mécanique et Génie industriel, ajoute Christophe Caux, responsable des formations par apprentissage à SIGMA Clermont. Ainsi, ces dernières années, les principales modifications pédagogiques concernent la fabrication additive et la data science qui permet de traiter une grande masse de données pour la maintenance principalement.»

Des produits et des matériaux respectueux de l’environnement

C’est un des aspects essentiels du domaine de la plasturgie et des matériaux composites : la contrainte environnementale. Ce marqueur fort qui recouvre les impératifs de recyclage, de performance énergétique et d’écologie en matière d’innovation est au cœur de la formation Plasturgie et Matériaux composites dispensée à IMT Nord Europe. « Les industries travaillent sur ce sujet depuis pas mal de temps. L’évolution des produits et plus encore des matériaux s’inscrit obligatoirement dans le respect de l’environnement, de l’écoconstruction à la problématique du recyclage en passant par l’optimisation énergétique. Des défis plus largement sociétaux qui seront ceux des ingénieurs de demain, souvent plus concernés par ces questions », confirme Jean-Luc Caenen.

« Notre proximité avec le monde industriel nous permet d’être à la pointe des évolutions induites par ces nouvelles technologies »

Christophe Caux, responsable des formations par apprentissage à SIGMA Clermont

Et les exemples d’application – déclinés dans les 16 formations par apprentissage des écoles de l’IMT et de son réseau – sont nombreux.

Parmi lesquels les domaines automobile, médical, ferroviaire ou encore la construction aéronautique… avec un taux d’insertion professionnelle excellent pour des ingénieurs par apprentissage diplômés immédiatement opérationnels.

C’est par exemple le cas de Clément, ingénieur alternant en Génie industriel à IMT Nord Europe arrivé chez Toyota en 2021. « Aujourd’hui, Clément est en 3e année et travaille à son projet de validation de diplôme : le contrôle de qualité automatisé de nos pare-chocs de A et Z, confirme son maître d’apprentissage Hassan B, assistant manager production de l’atelier Plastique chez Toyota. Outre son implication, son sérieux et la qualité de son travail, il est désormais force de proposition : il est prêt à être ingénieur chez nous.»

Une embauche bientôt à la clé ? C’est en tout cas poursuit Hassan B. « le but ultime de l’apprentissage : former sur trois ans et sur site un ingénieur prêt à intégrer l’entreprise ».

LES 16 FORMATIONS D’INGENIEUR PAR APPRENTISSAGE DE LA FILIERE INDUSTRIES ET NOUVELLES TECHNOLOGIES :

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Dépôt du dossier de candidature unique en ligne pour une ou plusieurs formations du 1er février au 12 mars compris !