En 3e année de la formation par apprentissage Image & Photonique, Smart-Industrie à Télécom Saint-Étienne, Amel Abdelli et Nathan Cejudo ont un parcours d’études quasi-similaire. Un parcours dans lequel l’apprentissage est entré tôt, ce dont chacun se félicite aujourd’hui. D’une même voix, ils listent les avantages de l’alternance, une formule qu’ils recommandent à tous les étudiants.

Du BTS à l’école d’ingénieurs, le choix de l’apprentissage

Ils ont fait connaissance sur les bancs de l’Institut supérieur d’optique de Lyon où ils préparaient leur BTS Opticien-lunetier déjà en alternance. Pour Amel, qui avait enchaîné une année de médecine et une année sabbatique avant d’intégrer cette formation, un choix « d’abord motivé par l’aspect financier. L’école nécessitait des frais que l’entreprise prenait en charge, me rémunérant également, et cela m’offrait surtout l’opportunité de poursuivre de belles études ». Pour Nathan, pour qui l’aspect financier comptait aussi parce que l’école était chère, c’était l’option choisie pour « ne pas être enfermé toute la semaine dans une salle de cours. L’un des avantages majeurs de l’alternance, c’est la diversité des environnements qu’on fréquente et le changement de rythme qui est stimulant et enrichissant ».
Leur choix à tous les deux s’est en tout cas révélé être le bon et même au-delà de leurs attentes.
Sortis parmi les premiers de leur promotion et encouragés à continuer leurs études, ils sont aujourd’hui en 3e et dernière année de la formation par apprentissage Image & Photonique, Smart-Industrie de Télécom Saint-Étienne. Amel effectue son alternance à Airbus Defence and Space à Toulouse où son projet de dernière année consiste à développer un prototype de pointeur laser, Nathan effectue la sienne chez Becton Dickinson – une entreprise mondiale spécialisée dans les équipements médicaux -, au Pont-de-Claix en Isère et son projet final, c’est la mise en place d’une machine dans une usine américaine de l’entreprise. Parallèlement, ils travaillent à leurs projets d’école, lumière biocompatible pour Amel, table interactive pour Nathan.

 « L’alternance est un très bon compromis et une excellente solution pour poursuivre des études » 

Amel Abdelli, apprentie ingénieure à Télécom Saint-Étienne

Les vrais plus de l’alternance : l’accompagnement et l’immersion en entreprise

À la fin de l’année, ils seront donc ingénieurs diplômés et ne regrettent rien du choix qu’ils ont fait d’y parvenir par la voie de l’apprentissage. « Jongler entre casquette “étudiant” et casquette “salarié” , c’est à dire passer 50% du temps en école et 50% en entreprise, sur les 3 années du cursus, c’est pas mal ! » , résume Nathan. Même s’ils n’omettent rien des difficultés qu’ils ont dû surmonter. « Il est difficile voire presque impossible de trouver une entreprise au même endroit que l’école, il est important de prendre ça en compte lors de l’organisation », poursuit Nathan et « il y a une différence de niveaux et une pression plus prononcée en école d’ingénieurs. Au départ, Nathan et moi avons eu des difficultés dans les matières théoriques mais au fur et à mesure et grâce à l’encadrement, on y est arrivé », ajoute Amel qui préfère insister sur le rôle déterminant de l’accompagnement dans les formations par apprentissage : « À l’école, nous avons un tuteur qui fait partie du corps enseignant, en entreprise, nous avons un maître d’apprentissage qui nous suit aussi à l’école. On est bien encadré aussi bien à l’école qu’en entreprise ».
Autre point fort pour tous les deux : « L’alternance permet de voir ce qu’on peut faire en entreprise avec une mise en application directe de nos connaissances. Et on a le droit de se tromper, on est là pour apprendre et évoluer. »

Leur ressenti : le gain en maturité et l’expérience décisive sur un C.-V.

Surtout, « on est vu comme de réels salariés. On est inclus dans l’entreprise, on connaît les conditions de travail… On rentre dans la vie professionnelle tout en étant à l’école », détaille Amel. Une expérience très appréciée tant par les alternants que par les recruteurs. « D’un point de vue professionnel, on gagne beaucoup en maturité grâce à l’alternance.  C’est vraiment une formule gagnant-gagnant, confirme Nathan. Et pour ces raisons, à C.-V. égal, un alternant sera priorisé à l’embauche ». L’embauche, Nathan et son manager chez Becton Dickinson sont pour mais « ça va dépendre du contexte général de l’entreprise ». Amel, elle, réfléchit encore à la suite. En attendant, c’est elle qui conclut pour eux deux leur témoignage définitivement en faveur de l’apprentissage : « On a un pied dans l’entreprise et un pied à l’école et même si le rythme peut être un peu compliqué à trouver, je conseillerais à tous les étudiants d’aller en alternance. » Côté accomplissements grâce à l’apprentissage, Amel Abdelli et Nathan Cejudo sont d’excellents ambassadeurs…

 « On est tiré vers le haut et on donne le meilleur de nous-mêmes » 

Nathan Cejudo, apprenti ingénieur à Télécom Saint-Étienne

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