Depuis deux ans, l’Institut Mines-Télécom (IMT) et la Fondation Mines-Télécom ont instauré le programme Ambassadrices dans les collèges et lycées dans le but d’encourager davantage de jeunes femmes à s’orienter vers les études d’ingénierie.

Tout au long de l’année, les ambassadrices, élèves des écoles de l’IMT, interviennent dans des établissements scolaires (collèges, lycées) pour sensibiliser les jeunes filles aux parcours d’ingénieures dans l’enseignement supérieur et témoigner de leurs propres expériences.

Ce programme accompagne la détermination à favoriser aussi l’intégration en plus grand nombre des jeunes femmes dans les formations d’ingénieurs par apprentissage.

En soutenant activement l’accès des femmes à ces formations, les écoles de l’IMT et de son réseau contribuent à créer un environnement inclusif et diversifié, où tous les élèves peuvent s’épanouir et réussir, peu importe leur genre.

Des programmes inspirants !

Ce qui rend le programme Ambassadrices particulièrement efficace, c’est la proximité d’âge entre les ambassadrices et leur public, favorisant les échanges et la compréhension mutuelle.

 « On se sent utile car nous éclairons les jeunes filles sur les métiers après des formations dans le supérieur et sur ce que nous faisons, nous, réellement en école d’ingénieurs » 

Clémence, élève apprentie en 2ème année à IMT Mines Alès, spécialité Bâtiment

Ambassadrices vient compléter d’autres initiatives telles que le programme Exception’Elles, qui a vu le jour ces dernières années. Ce dispositif réunit chaque année une trentaine d’élèves ingénieures des écoles IMT Mines Albi et IMT Mines Alès ainsi que de jeunes entrepreneuses du territoire.

Ce programme a pour objectif de booster l’entrepreneuriat étudiant féminin et est destiné à anticiper les freins psychologiques auxquels sont confrontées les femmes dans leur projet de création d’entreprise.

La formation d’ingénieur par apprentissage : un choix judicieux pour les jeunes femmes

La formation d’ingénieur par apprentissage se révèle être un choix judicieux pour les jeunes femmes. En effet, l’alternance permet de grandir et de se responsabiliser, c’est une expérience riche et nécessaire pour pouvoir se lancer sereinement dans le monde du travail.

Léna, élève apprentie en 3ème année à IMT Nord Europe, spécialité Plasturgie et Matériaux Composites . « Je pense que le meilleur conseil que je pourrais donner c’est de se lancer. Il n’y a rien à perdre à faire de l’apprentissage, bien au contraire. On gagne en expérience, maturité et indépendance, ce qui nous permet de nous épanouir autant d’un point de vue professionnel que personnel. »

L’insertion dans le monde professionnel chez les jeunes diplômées par apprentissage

Il est essentiel de souligner que les disparités entre les sexes s’atténuent considérablement chez les apprentis lors de leur insertion dans le monde professionnel.

Des données statistiques confirment cette évolution positive. En effet, 90,6% des apprenties ingénieures accèdent à un emploi en moins de deux mois après la fin de leur formation, un pourcentage qui se situe à 91,1% chez leurs homologues masculins.

Il est également important de noter que 88,6% des femmes issues de l’apprentissage accèdent à des postes de cadres.

« Les barrières qui existent ne sont réellement que celles que l’on se pose » Marine, diplômée 2021 en apprentissage à Télécom Nancy, en poste à la direction de la sécurité d’Orange.

Aujourd’hui, les actions entreprises par les écoles de l’IMT et de son réseau portent leurs fruits. De plus en plus de jeunes femmes se lancent dans l’aventure et rejoignent les formations d’ingénieurs par apprentissage de ces écoles ! Cela est d’autant plus encourageant lorsqu’on considère l’évolution des origines post-bac des étudiantes : BUT, classe préparatoire, BTS, Licence… Cette diversification témoigne d’un réel progrès vers une plus grande accessibilité aux femmes dans le domaine de l’ingénierie.

Dépôt du dossier de candidature unique en ligne pour une ou plusieurs formations du 1er février au 12 mars compris !