Au sein des écoles de l’Institut Mines-Télécom et de son réseau, le catalogue des formations par apprentissage de la filière “Numérique” s’est encore étoffé. Informatique et Réseaux, Cybersécurité, Intelligence artificielle, Électronique et Informatique industrielle, Systèmes électroniques embarqués… les 16 formations couvrent l’éventail des compétences recherchées dans un secteur qui ne connaît pas la crise. Confirmation et zoom sur plusieurs formations avec des représentants d’IMT Mines Alès, IMT Nord Europe, Télécom SudParis, Télécom Paris, Télécom Nancy et ENSSAT Lannion.

Des formations qui s’adaptent à l’évolution du numérique et du contexte

Honneur aux aînés et aux précurseurs. À IMT Mines Alès, la prochaine rentrée accueillera la 18e promotion en formation d’ingénieur par apprentissage Informatique et Réseaux (INFRES). « Une formation particulière puisque nous proposons deux parcours : Systèmes et Réseaux et Développement logiciel, explique Yan Moret, responsable pédagogique de la formation INFRES. Deux types de métiers qui coexistent et travaillent ensemble au quotidien dans les entreprises et pourtant très compartimentés jusqu’à il y a une quinzaine d’années. Aujourd’hui, d’autant plus depuis l’apparition de la notion DevOps (développement + opérationnel) il y a quelques années, notre objectif est de les faire travailler ensemble pour la suite et leur compréhension mutuelle au fil d’une formation qui englobe une grande partie des métiers de l’informatique. »

« Nous proposons deux parcours : Systèmes et Réseaux et Développement logiciel et notre objectif est de faire travailler les étudiants ensemble »

Yan Moret, responsable pédagogique de la formation INFRES à IMT Mines Alès

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L’école Télécom Paris a, elle, après avoir ouvert l’apprentissage en 2010, initié il y a six ans le modèle FISEA (1re année étudiant, 2e et 3e années apprenti) pour sa formation d’ingénieur généraliste du numérique. « Un an à temps plein à l’école avec des cours adaptés en fonction du background des étudiants leur permet d’acquérir ou de consolider les bases de l’ingénieur du numérique. Ensuite, ils enchaînent par deux années d’apprentissage en ayant choisi un des quatre parcours que nous proposons : Cybersécurité, Intelligence artificielle/Science des données, Réseaux télécoms et Internet des objets et Systèmes embarqués », détaille Bertrand David, directeur de l’enseignement à Télécom Paris.

Un modèle adopté par Télécom Nancy à la rentrée 2024 avec l’ouverture d’une formation FISEA d’ingénieur informatique spécialisé en cybersécurité. « Notre formation en cybersécurité sous statut étudiant est très reconnue et nous avons souhaité capitaliser sur cette formation en l’ouvrant aux apprentis sachant que la cybersécurité figure aujourd’hui parmi les secteurs les plus porteurs », confirme Thibault Cholez, enseignant-chercheur et responsable des formations par apprentissage à Télécom Nancy. À l’ENSSAT Lannion qui propose deux formations d’ingénieur par apprentissage – Ingénieur en informatique et Ingénieur en photonique et électronique – le choix a également été fait de transformer la seconde en formation FISEA à la rentrée prochaine. « La première année sous statut étudiant leur permet de monter en compétences et aussi d’effectuer leur mobilité internationale », précise Antoine Courtay, enseignant-chercheur intervenant dans les deux formations.

Un cursus dont l’excellence est plébiscitée par les entreprises

Si les candidats aux formations par apprentissage dans le numérique sont de plus en plus nombreux, la demande des entreprises augmente elle aussi. « Une augmentation qui confirme l’excellence des formations d’ingénieur par apprentissage et leur réel attrait pour les entreprises, affirme Bertrand David de Télécom Paris. Un des intérêts forts lorsqu’elles recrutent par la suite, c’est d’avoir un ingénieur directement opérationnel, intégré précocement dans l’entreprise. Sans doute une des raisons, avec bien sûr la qualité de notre vivier, pour laquelle nous plaçons nos élèves apprentis. » « Nous avons eu l’opportunité de créer notre formation FISEA par rapport à la forte demande des entreprises », ajoute Thibault Cholez de Télécom Nancy. Constat identique à Télécom SudParis qui propose une formation par apprentissage d’ingénieur Informatique et Réseaux avec spécialités en 3e année : Réseaux, Intelligence artificielle, Systèmes d’information, Cybersécurité et Systèmes embarqués (à partir de la prochaine rentrée). « Il y a une forte demande du monde de l’entreprise notamment en cybersécurité et intelligence artificielle, renchérit Cécile Delafont, responsable administrative de la formation d’ingénieur sous statut apprenti (FISA) à Télécom SudParis. Nos formations s’adaptent donc à la demande de nos partenaires et à celle des candidats. » C’est également le cas à IMT Nord Europe qui propose une formation d’ingénieur par apprentissage en Informatique, Télécommunications et Réseaux avec deux profils : Informatique et Télécommunications.

« Nous réévaluons chaque année la pertinence des options par rapport aux besoins des entreprises. C’est pourquoi nous avons ajouté la cybersécurité »

Alexandre Temperville, coordinateur des formations numériques par apprentissage à IMT Nord Europe

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Une cohérence entre l’offre et la demande qui rend aisément compte de l’employabilité très solide des ingénieurs en informatique. « Nous ne rencontrons aucun problème d’employabilité pour nos ingénieurs et la loi entre l’offre et la demande est en faveur des étudiants », insiste Bertrand David de Télécom Paris. « Non seulement le numérique ne connaît pas la crise mais c’est un domaine extrêmement intéressant et stimulant intellectuellement avec beaucoup de compétences spécifiques à acquérir selon le domaine d’expertise visé en informatique », ajoute Thibault Cholez de Télécom Nancy. Des affirmations partagées au sein de l’ensemble des écoles de l’IMT et de son réseau.

« Nous ne rencontrons aucun problème d’employabilité pour nos ingénieurs et la loi entre l’offre et la demande est en faveur des étudiants »

Bertrand David, directeur de l’enseignement à Télécom Paris

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Un accompagnement constant des écoles et un très large choix de métiers

Une fois franchies les étapes de l’admission, les élèves apprentis bénéficient tout au long des trois ans de formation de l’accompagnement constant de l’école, gage de leur épanouissement et de leur réussite. Cet accompagnement démarre même en amont puisque la plupart des écoles facilite la recherche du contrat d’apprentissage qui doit être signé avant le démarrage de la formation. « Après l’admission, une équipe dédiée les accompagne dans leur recherche et nous organisons une réunion d’information en même temps qu’un forum de recrutement où ils pourront décrocher leur contrat d’apprentissage », explique Cécile Delafont de Télécom SudParis. Forums avec les partenaires industriels également à Télécom Nancy et Télécom Paris mais aussi des ateliers comme à IMT Nord Europe. « C.-V., lettre de motivation, posture professionnelle en entretien, information sur les métiers, rencontre avec les étudiants apprentis, des jeunes inspirants pour nos futurs intégrants : les élèves sont très en demande », énumère Alexandre Temperville d’IMT Nord Europe. Ensuite, le triptyque apprenti – maître d’apprentissage – tuteur académique rythme et encadre la formation sur trois ans avec des points d’étape réguliers. « L’entreprise est un centre de formation à part entière et dans l’évaluation de l’ingénieur apprenti, un tiers de la note provient de l’entreprise », rappelle Yan Moret d’IMT Mines Alès.

Quant aux métiers et aux débouchés, ils sont le reflet de l’effervescence et des enjeux forts du numérique qui concerne aujourd’hui tous les secteurs professionnels. Citons à titre d’exemple ingénieur DevOps, ingénieur en Intelligence Artificielle, Responsable de la sécurité des systèmes d’information, Chef de projet informatique, Responsable de développement logiciel, Concepteur de services multimédia, Développeur d’applications pour les tablettes numériques et téléphones mobiles… Un tout petit échantillon des besoins immenses – donc des opportunités professionnelles – et pour longtemps en ingénieurs du numérique.

« Non seulement le numérique ne connaît pas la crise mais c’est un domaine très intéressant et stimulant intellectuellement »

Thibault Cholez, responsable des formations par apprentissage à Télécom Nancy

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LES 16 FORMATIONS D’INGENIEUR PAR APPRENTISSAGE DE LA FILIERE NUMERIQUE :

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Dépôt du dossier de candidature unique en ligne pour une ou plusieurs formations du 3 février au 11 mars compris !