Ils viennent d’horizons différents, ont suivi des cursus scolaires différents mais ont tous les trois fait le même choix : une formation d’ingénieur par apprentissage à IMT Nord Europe. Un choix dont ils se félicitent et qu’ils recommandent sans réserve. Rencontres avec Alix, apprentie ingénieure en 1re année Génie énergétique, André-Mathys, apprenti ingénieur en 2e année Informatique, Télécommunications et Réseaux et Numa, apprenti ingénieur en 2e année Génie industriel.

Des cursus différents mais un même goût des sciences… appliquées

Le choix de l’alternance, Alix l’a fait très tôt. « Au lycée, j’aimais les matières scientifiques – maths, physique… – et comme on choisit nos spécialités assez vite, j’ai su dès la 1re que je voulais devenir ingénieure dans le domaine de l’énergie en suivant une formation qui me permettrait d’acquérir rapidement une expérience professionnelle. Et pour ça, l’alternance est le meilleur choix. » Alix entre donc à IMT Nord Europe où elle suit la prépa intégrée pendant deux ans avant d’entrer en septembre dernier en formation d’ingénieur par apprentissage Génie énergétique qu’elle effectue chez Eiffage Énergie Systèmes où elle est assistante responsable d’affaires.

Autre parcours, même choix pour André-Mathys. Après un bac scientifique, il décroche le concours Geipi-Polytech qui lui ouvre les portes d’une trentaine d’écoles d’ingénieurs. Pour lui aussi, ce sera la prépa intégrée d’IMT Nord Europe. « Un choc après le lycée mais j’ai survécu et surtout, c’est à ce moment-là que j’ai fait le choix définitif de travailler dans l’informatique. Et comme j’avais ma dose de théorie et de concepts et que j’avais envie de mise en pratique, l’alternance s’est imposée. »  Après quelques frayeurs lors de la recherche un peu compliquée d’une entreprise, André-Mathys, aujourd’hui en 2e année Informatique, Télécommunications et Réseaux, signe son contrat chez Lesaffre International « un vendredi à 16h30 pour démarrer le lundi ! ». Il y rejoint la petite équipe du service de Sécurité informatique et sécurité industrielle.

Quant à Numa, en 2e année de Génie industriel, sa détermination à devenir ingénieur a payé. « Dès le lycée, j’ai intégré une seconde euro-ingénieurs avant de décrocher un bac STI2D, plus “concret” qu’un bac S. J’ai enchaîné avec un BTS ATI (assistant technique d’ingénieur), un BTS très polyvalent, pour monter en compétences petit à petit. Après ça, j’avais la possibilité d’intégrer une prépa ATS mais ce qui m’intéressait, c’était une école d’ingénieurs. » Si beaucoup d’écoles lui ferment les portes, IMT Nord Europe lui propose de passer par le Programme d’intégration ingénieur par apprentissage (πA) d’un an pour bénéficier de la remise à niveau nécessaire pour accéder à la formation d’ingénieur par apprentissage. Pari réussi : Numa est aujourd’hui assistant au responsable de production chez ErgoSanté à Anduze dans le sud de la France.

« S’acclimater à l’entreprise et acquérir de l’autonomie, c’est ce qui demande le plus d’efforts au départ »

Alix, apprentie ingénieure en 1re année Génie énergétique

L’apprentissage de l’autonomie et la montée en compétences en entreprise

Pour tous les trois, l’autonomie, c’est d’abord celle dont il faut faire preuve quand on s’engage dans une formation d’ingénieur par apprentissage qui demande une bonne organisation et une capacité à bien gérer l’alternance des périodes école et entreprise mais c’est surtout celle expérimentée en entreprise, déconcertante au départ mais très formatrice. « En intégrant l’entreprise, j’ai eu un choc, confirme André-Mathys. Mes stages jusque-là étaient des stages d’exécution, là, on m’a laissé prendre mes marques pour que je sache me débrouiller. J’avais une telle autonomie que j’étais presque dubitatif sur la charge de travail. En alternance, il ne faut pas attendre mais au contraire apprendre à être autonome. Aujourd’hui, je le suis 100% et j’ai toujours quelque chose à faire. Pour moi, c’est une excellente immersion au niveau professionnel. »

L’acclimatation en entreprise, c’est ce qu’expérimente Alix depuis la rentrée. « C’est ce qui demande le plus d’efforts au départ. S’acclimater à l’entreprise et acquérir de l’autonomie, pour ça, il faut trouver les ressources mais c’est un passage obligé et un gain accéléré en expérience professionnelle. Et quand on sera diplômé, on connaîtra déjà les fonctionnements de l’entreprise et du salariat. »

Cette période d’adaptation semble en revanche bien loin pour Numa. « Je suis en alternance dans l’entreprise où j’ai effectué mon stage de dix semaines à la fin du programme πA. C’est une entreprise à dimension familiale avec de vraies valeurs – 200 salariés sur site en production dont 70% de salariés en situation de handicap – que je partage et où je n’ai pas eu de difficultés à prendre mes marques. Je suis aujourd’hui bien intégré et j’expérimente en direct le domaine que j’ai choisi : le génie industriel. C’est vraiment, ce que je veux faire. Enfin, autre atout d’importance, elle est située non loin de mon berceau familial. »

« En alternance, il ne faut pas attendre mais au contraire apprendre à être autonome. C’est une excellente immersion au niveau professionnel »

André-Mathys, apprenti ingénieur en 2e année Informatique, Télécommunications et Réseaux

Une expérience professionnelle et un enrichissement personnel très motivants

La formation par apprentissage, une voie royale pour devenir ingénieur ? Oui général et sans réserve pour Alix, André-Mathys et Numa qui la recommandent. « À 100% ! C’est un dispositif où il faut être à la fois engagé à l’école et en entreprise sans négliger l’un ou l’autre et où on a aussi la possibilité de s’autoformer et de compléter notre culture scientifique. L’immersion en entreprise et les échanges avec tous ses acteurs nous le permet. L’alternance, quand on choisit la bonne entreprise comme c’est le cas pour moi, c’est un vrai coup de boost au début de la carrière et un enrichissement personnel réel », confirme Numa qui poursuit : « L’alternance, c’est aussi le plaisir de retourner à l’école par période et de s’y retrouver entre camarades dans une très bonne ambiance. C’est important aussi. »

« L’expérience professionnelle, surtout dans un domaine extrêmement porteur comme le génie énergétique, ouvre beaucoup plus d’opportunités de carrière. Et il faut aussi insister sur deux autres points : on peut intégrer une formation d’ingénieur par apprentissage en venant de cursus différents – BTS, BUT, licence… -, ce qui en fait une vraie passerelle pour devenir ingénieur et on est salarié de l’entreprise, un autre pas vers l’autonomie », ajoute Alix. « L’apprentissage, c’est une voie ouverte à tout le monde à condition d’avoir une fibre humaine et relationnelle. La façon de faire au travail s’acquiert petit à petit et on gagne en assurance, en professionnalisme, en confiance en soi au sein d’entreprises où on est salarié – pas négligeable – et qui peuvent nous embaucher. L’alternance, c’est une force parce que cela nous donne des perspectives et une vision du travail beaucoup moins scolaire qu’un cursus classique. Si tu as envie de bouger, de t’investir et de démarrer rapidement ta carrière professionnelle, l’alternance, c’est parfait ! », conclut Numa. CQFD.

« Si tu as envie de bouger, de t’investir et de démarrer rapidement ta carrière professionnelle, l’alternance, c’est parfait ! »

Numa, apprenti ingénieur en 2e année Génie industriel