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Dans le catalogue des écoles de l’Institut Mines-Télécom et de son réseau, quatorze formations par apprentissage pour la filière “Industries et Nouvelles technologies”. Une filière en phase avec l’évolution du monde industriel vers l’industrie 4.0 et ses besoins importants en nouvelles technologies, tous secteurs d’activité confondus. Confirmation et zoom sur plusieurs formations avec des représentants d’IMT Nord Europe, d’IMT Atlantique, d’IMT Mines Alès et des Mines Nancy.

Une nouvelle génération d’usines connectées, robotisées et intelligentes

« Le génie industriel est plus que jamais un domaine incontournable dans le paysage industriel français et international, commence Charifa Moussaoui, responsable des programmes des formations d’ingénieur par apprentissage (FISA) à IMT Nord EuropeL’avènement de l’industrie 4.0, la généralisation de l’automatisation dans les différents secteurs de l’industrie avec des enjeux de productivité et d’amélioration des processus nécessitent d’intégrer de façon systématique les nouvelles technologies dont l’IA, désormais bien installée dans le paysage industriel. »

Une entrée en matière confirmée par l’ensemble des interlocuteurs dont David Lemoine, responsable pédagogique de la formation d’ingénieur par apprentissage Transformation digitale des systèmes (FIT) à IMT Atlantique. « L’industrie 4.0 est un concept assez récent pour des systèmes industriels pour la plupart anciens. Les entreprises ont donc plus que jamais besoin d’ingénieurs aguerris pour les accompagner dans leur digitalisation, ce qui suppose également une transformation des méthodes et des organisations et la prise en compte nécessaire qu’une entreprise, c’est avant tout un collectif humain et qu’il doit être partie prenante de cette transformation. » Une transformation qui concerne un grand nombre de secteurs d’activité : de l’agroalimentaire au monde du luxe en passant par le nucléaire, l’automobile, les engins agricoles, l’aéronautique, le matériel médical et les équipements de sports pour n’en citer que quelques-uns.

« Le génie industriel est plus que jamais incontournable dans le paysage industriel français et international »

Charifa Moussaoui, responsable des programmes FISA à IMT Nord Europe

Charifa-Moussaoui

En s’appuyant sur les résultats des démarches de Lean Manufacturing (philosophie de production et logistique globale qui vise à optimiser les différents processus en minimisant les investissements) qu’elles ont déjà déployées, les entreprises poursuivent leur transformation par une plus forte intégration du numérique au travers, notamment, des notions de Jumeau Numérique (dès la conception), Smart Manufacturing (fabrication intelligente), Supply Chain Digital (chaîne logistique digitale robuste aux aléas), Smart Maintenance (maintenance intelligente). S’y ajoutent aujourd’hui la prise en compte de la transition écologique et la dimension environnementale, au cœur de la volonté de continuer à développer la production industrielle en protégeant l’humain et l’environnement. L’ensemble de ces notions et défis concernent toutes les entreprises, grands groupes, ETI, PME-PMI et start-up, à leurs échelles.

L’alternance, une voie d’excellence et un véritable atout pour les entreprises

« Notre objectif est de former les ingénieurs qui vont aider les entreprises existantes à se digitaliser. Pour y parvenir, notre formation FIT repose sur trois piliers en synergie : Génie industriel, Informatique et Sciences Sociales et de Gestion. Ce qui en fait une formation unique en France sous cette forme-là. L’ingénieur FIT est un ingénieur système capable de regarder l’entreprise comme un système des systèmes technologiques, sociotechniques, etc. dans le but de la faire avancer dans son processus de digitalisation et pour y parvenir, l’alternance est un dispositif idéal autant pour l’ingénieur apprenti que pour l’entreprise », poursuit David Lemoine. De fait, l’entreprise a un rôle primordial pour accompagner l’étudiant et lui permettre d’enclencher les processus de digitalisation dont elle bénéficiera in fine. Un avantage qui n’a pas échappé au monde industriel très en demande.

« Notre objectif est de former des ingénieurs qui vont aider les entreprises existantes à se digitaliser »

David Lemoine, responsable pédagogique de la formation d’ingénieur par apprentissage Transformation digitale des systèmes à IMT Atlantique

David-Lemoine

« Nous formons nos ingénieurs apprentis aux outils à la fois actuels et émergents dans un contexte d’évolution de la conception des produits et ils participent au transfert de technologies dans les entreprises, confirme Arnaud Delamézière, directeur de l’Institut supérieur de l’Ingénierie de la Conception (Mines Nancy campus InSIC) qui propose une formation d’ingénieur par apprentissage, spécialité Génie mécanique. Cette formation en conception de produits mécaniques, aux méthodes et aux outils de la créativité et de l’innovation, notamment aux outils du numérique, intéresse beaucoup les entreprises puisque grâce à l’alternance, nous leur apportons tous ces outils. » « Nos apprentis ingénieurs interviennent dans tous les services de l’entreprise, ajoute Laetitia Cambon, responsable de la formation d’ingénieur par apprentissage Mécatronique (MKX) à IMT Mines Alès. La mécatronique, une vraie spécialité, c’est la synergie de quatre domaines technologiques : mécanique, électronique, informatique et automatique qui permet de travailler sur des systèmes complexes quel que soit le secteur d’activité de l’entreprise. Elle intervient dans la R&D, la conception en bureau d’étude, les méthodes, la mise en production, les essais et la maintenance jusqu’à la validation finale. Par exemple, nos élèves font de la robotique, un sous-domaine de la mécatronique, car il y a désormais beaucoup de robots sur les chaînes de production des entreprises. Nous ne cherchons pas à les rendre experts dans chaque domaine de la mécatronique mais à leur donner les clés de compréhension et de dialogue et de les doter d’un bagage suffisant pour appréhender un système complexe dans sa globalité. »

« Nous formons nos ingénieurs apprentis aux outils à la fois actuels et émergents et ils participent au transfert de technologies dans les entreprises »

Arnaud Delamézière, directeur de l’Institut supérieur de l’Ingénierie de la Conception,Campus InSIC des Mines Nancy

Arnaud Delamézière

Une réponse aux attentes du marché donc de nombreux débouchés à la clé

« Les attentes du monde industriel vis-à-vis des ingénieurs sont claires : des compétences d’ingénieur (sciences fondamentales et de spécialité) et une partie technologique comme par exemple le Lean Manufacturing ou encore les Contrôles non-destructifs qui préservent l’environnement et réduisent l’impact écologique. Soit des outils technologiques au service de l’homme, pour simplifier son travail, limiter la pénibilité en incluant la dimension environnementale. Notre formation, une de nos formations par apprentissage historiques, a donc évolué en fonction des besoins industriels et rencontre toujours autant de succès. D’autant que le devenir des jeunes ingénieurs est assuré avec un taux d’emploi net à 100%, des salaires convenables et des possibilités d’évolution entre les différents secteurs d’activité », détaille Charifa Moussaoui d’IMT Nord Europe. « Nos diplômés n’ont aucune difficulté à trouver du travail dans une conjoncture qui leur est plutôt favorable. D’ailleurs, entre 50 et 60% d’entre eux trouvent un emploi avant d’être diplômés », renchérit Arnaud Delamézière, directeur de l’InSIC (Mines Nancy). Des débouchés très ouverts et très variés qui leur permettent de trouver un secteur d’activité qui leur correspond vraiment. « Nos ingénieurs diplômés par apprentissage se placent très bien, abonde Laetitia Cambon d’IMT Mines Alès. Une bonne partie d’entre eux est embauchée dans l’entreprise où ils ont effectué leur apprentissage qui fait parfois suite à un stage ou une alternance en BUT. Dans l’évolution de l’industrie et la transformation des processus de fabrication vers des solutions innovantes, la mécatronique leur ouvre des champs de compétences très recherchés. » Pas étonnant puisque comme le rappelle David Lemoine d’IMT Atlantique « les formations font corps avec les industriels et c’est un axe très fort des écoles de l’Institut Mines-Télécom et de son réseau de répondre à des problématiques industrielles au sens large. Nos formations, en plus d’être de haut niveau et de qualité, correspondent donc à un vrai besoin industriel ». Une formule qui rend compte de l’excellent taux d’employabilité des apprentis ingénieurs diplômés. Dernier point à souligner : la filière Industrie et Nouvelles technologies accueille de plus en plus d’apprenties ingénieures, entre 25 et 30% des effectifs. Avis aux candidates…

« Dans l’évolution de l’industrie et la transformation des processus de fabrication, la mécatronique ouvre des champs de compétences très recherchés »

Laetitia Cambon, responsable de la formation d’ingénieur par apprentissage Mécatronique à IMT Mines Alès

Laetitia-CAMBON

LES 14 FORMATIONS D’INGENIEUR PAR APPRENTISSAGE DE LA FILIERE NUMERIQUE :

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Dépôt du dossier de candidature unique en ligne pour une ou plusieurs formations du 3 février au 11 mars compris !